Les échantillons d’eau prélevés en 1995 et 2010 à l’embouchure de la rivière Duncan (rivière St-Nazaire)ont révélé une mauvaise qualité de l’eau, soit une cote D pour une note de 23 sur 100. Interpellés par cette réalité, producteurs agricoles, élus municipaux, intervenants en agro-environnement et citoyens ont décidé de s’unir et d’agir.
Contexte de création
En janvier 2011 se tenait une soirée d’information sur le projet ZIPP Duncan-Cressey, financé par le ministère de l’Agriculture et pris en charge par la Corporation de développement de la rivière Noire (CDRN). Il s’agit d’un projet de gestion de l’eau en milieu agricole. Plusieurs personnes ont à cœur la problématique de la
qualité de l’eau et étaient prêtes à mettre sur
pied un comité de bassin versant.
Mandat et territoire
Le Comité Duncan-Cressey (CDC), formé dès février dernier, s’est donné comme mandat d’améliorer la qualité de l’eau du bassin versant de la rivière Duncan et du ruisseau Cressey. L’objectif est d’atteindre la cote C (algues microscopiques comme bio-indicateurs) en 10 ans. Les municipalités de St-Nazaire-d’Acton et St-Théodore-d’Acton se retrouvent au cœur de ce territoire. À ce bassin s’ajoute une partie d’Acton Vale, St-Eugène, St-Germain-de-Grantham, Upton et Wickham. C’est 200 km de cours d’eau qui sillonnent les 118 km2 de ce territoire, dont 60% est à vocation agricole.
Membres du CDC
Le CDC a rassemblé 11 membres, des leaders dans leur domaine respectif : Stéphane Gauthier (président), Éric Lapierre (vice-président), Éloi Champigny (secrétaire), Réal Doyon, Pierre Dufort, Steve Duhamel, Amélie Fontaine, Peter Heiniger, Dany Larivière et
Patrick Salvas (administrateurs). Un poste est encore ouvert pour une productrice ou un producteur agricole qui désire s’impliquer.
Observateurs en soutien
Cette table de concertation réunit également Nathalie Arès (MAPAQ St-Hyacinthe), Vincent Cordeau (MRC d’Acton) et Catherine Plante (OBV Yamaska). Sont également présentes, de la CDRN, Laurise Dubé (présidente) et Kathleen Labbé (chargée de projet).
Actions à privilégier
Le CDC misera donc sur l’adoption à la ferme de mesures qui permettent de garder la terre au champ, de favoriser l’infiltration de l’eau et de réduire l’érosion. Pour certains agriculteurs, ceci équivaut à des investissements de temps et/ou d’argent à court terme, mais qui rapporteront à tous à plus long terme. Faisons notre part.
S’unir pour agir, passons-nous le mot.
Stéphane Gauthier, président CDC
Kathleen Labbé, coordonnatrice CDRN