CDRN – AGA 2018

La CDRN tiendra son AGA 2018 le mercredi 21 mars 2018 à 18:30.

Lieu: Centre communautaire, 629 rue des Loisirs, Sainte-Christine, Qc J0H 1H0

20:00 – Conférence L’eau de la MRC d’Acton dans tous ses états!

par Zoë Ipina, biologiste et coordonnatrice de projets de l’OBV Yamaska

Bienvenue à tous!

CDRN – AGA 2017

                                  ATTENTION! ATTENTION!

En raison de la tempête du 14 mars, l’AGA de la CDRN a dû être reportée.

Nouvelle date : Mercredi 29 mars 2017 à 18 h 30

Lieu : Théâtre de la Dame de Cœur, salle du CIMBAD

611, rang de la Carrière, Upton 

 On vous attend!

Annulation de l’AGA 2017

En raison de la neige qui tombe toujours et de l’état des routes, la CDRN a pris la décision d’annuler l’AGA 2017 qui devait se tenir ce soir (15 mars) au TDC (Upton) à 18:00. La rencontre est reportée à une date ultérieure que nous communiquerons dès que possible.

 

Invitation AGA 2017

La Corporation de développement de la rivière Noire tiendra son Assemblée générale annuelle le mercredi 15 mars, à 18 h 30, à la salle CIMBAD du Théâtre de la Dame de Cœur au 611, rang de la Carrière à UptonÀ 20 h, Laurise Dubé, présidente de la CDRN, et  Gaston Côté, professionnel de l’environnement, présenteront une conférence: La création du Parc nature de la région d’Acton et l’installation de la passerelle — Toute une histoire ! 

 

Tortue des bois et cerf de Virginie

La Corporation de développement de la rivière Noire en mode solution

Une trentaine de personnes ont participé à l’Assemblée générale annuelle de la CDRN tenue au Centre communautaire de Béthanie le 18 mars dernier. En 2014, grâce au travail de ses chargés de projet  — Andréane Lussier, Gaston Côté et Félix Morin —  et de la présidente Laurise Dubé, la CDRN a mené huit projets qui ont touché à la fois les milieux agricoles, aquatiques et forestiers, et ce, dans sept des huit municipalités de la MRC.

Concrètement ? Des aménagements pour protéger la qualité de l’eau; un projet de sensibilisation sur les milieux humides; un projet de Parc-nature régional à Upton; et bien d’autres encore. Au final, des dizaines de producteurs se sont mobilisés, des milliers d’arbres et d’arbustes ont été plantés, plus de cent hectares de milieux humides ont été protégés. À cela s’ajoute le décollage des Ateliers TerrEau dont pourront bénéficier une soixantaine de classes des écoles primaires de la région. L’année 2014 a également été l’occasion de nouveaux partenariats, par exemple avec Jeunes en action d’Acton, les Groupes scouts d’Acton et la municipalité d’Upton. (Rapport d’activités  —  www.riviere-noire.org)

Protéger la tortue des bois : oui, c’est possible

« Avez-vous déjà vu des tortues sur votre terrain ?  » Les « oui » ont fusé et c’est devant une salle animée que Gaston Côté a ouvert sa conférence sur la tortue des bois, cette jolie petite bête aux pattes orangées. Effectivement, il y a des tortues dans la région : en 2013, l’OBV Yamaska, avec la participation de la CDRN et du MDDEFP, en a localisé 20 dans la rivière Le Renne et 13 dans la rivière Noire. La tortue des bois vit dans les aulnaies et les milieux humides, mais elle s’aventure sur nos terrains, et ce, à ses risques et périls. Le Canada la considère comme une espèce menacée depuis 2007. Il faut dire que la tortue a besoin d’un habitat stable : il lui faut 15 ans pour devenir adulte et à peine 1 % des jeunes y parviendront. Une augmentation de 2 à 3 % du taux de mortalité, et l’espèce pourrait décliner sinon disparaître.

Il est donc urgent d’intervenir, particulièrement en milieu agricole. On peut par exemple établir une zone de protection de 200 mètres correspondant à l’aire que la tortue utilise; il est important aussi de couper le foin à une hauteur minimale de 10 cm dans la zone de protection. Pour les propriétaires riverains, on conseille de clôturer les rives et de grillager les nids afin de protéger les œufs des prédateurs. Et il faut s’abstenir en tout temps de capturer les tortues et dénoncer tout braconnage.

Un habitat pour le cerf de Virginie

Après la tortue, c’est le cerf de Virginie qui a retenu l’attention des participants. De l’avis de plusieurs personnes, les cerfs se font plus rares dans la région. La biologiste Andréane Lussier admet que le cheptel de la MRC d’Acton a diminué, surtout depuis 2007, une année record, mais elle signale que l’habitat du cerf est passablement dégradé dans le milieu forestier de la MRC.

Idéalement, le cerf de Virginie a besoin de trouver dans la forêt une abondance de ressources pour se nourrir et s’abriter, faute de quoi il broute la presque totalité des nouvelles pousses des essences feuillues, compromettant ainsi la survie des forêts actuelles. Un aménagement concerté des massifs forestiers et de la connectivité entre ceux-ci aiderait à garder le cerf dans nos forêts, et à protéger du même coup les champs agricoles. Plusieurs propriétaires ont déjà pris l’initiative d’aménager de façon novatrice leur terre forestière pour le cerf de Virginie afin de remédier à ces problèmes. De bonnes pratiques de chasse telles que celles prônées par le COGAFFA (www.cogaffa.com) jumelées à un aménagement adéquat et concerté du territoire peuvent grandement améliorer la situation de nos forêts.

D’autres projets s’annoncent pour la CDRN en 2015. La conjoncture actuelle, par contre, ne manque pas d’en inquiéter plusieurs et il faudra beaucoup d’efforts pour assurer la pérennité de l’organisme. Soyez des nôtres

Avec la CDRN, on s’occupe de la bande riveraine


Qu’est-ce qu’une bande riveraine vraiment?

Félix Morin de la CDRN nous parle de la portion de terre plus ou moins large longeant le cours d’eau. À l’état naturel, cette bande est recouverte de différentes espèces végétales qui, selon leur proximité avec l’eau, se retrouvent seulement dans les zones inondables ou y sont facultatives. Ce secteur est donc très riche en termes de biodiversité puisqu’il fait la transition entre deux écosystèmes différents. On nomme cette zone écotone.

Que nous apporte-t-elle?

* Elle favorise la biodiversité végétale, si importante pour les pollinisateurs.

* Elle favorise aussi la biodiversité faunique.

. Plusieurs espèces d’animaux profiteront de cette bande riveraine.

. Par exemple, l’hirondelle bicolore, qui peut manger jusqu’à 70 kg d’insectes par année.

. De nombreuses espèces d’oiseaux de proie utiliseront les arbres matures comme perchoirs afin de faciliter leurs chasses aux petits rongeurs.

. Des berges bien végétalisées offrent aussi une très bonne protection contre l’érosion.

. Elles créent une barrière contre la dérive des engrais et pesticides venus des champs.

. Elles font de l’ombre sur le cours d’eau diminuant ainsi sa température ce qui favorisera la présence de poisson tel que les truites.

Cependant, avec l’arrivée de l’agriculture intensive, cette zone des plus importantes a subi des perturbations majeures telles que les fauches régulières, les cultures à l’intérieur de la ligne des hautes eaux, le redressement des cours d’eau, etc.

1625 mètres en 2014

Heureusement, de plus en plus d’agriculteurs d’ici et d’ailleurs décident de revégétaliser leurs bandes riveraines afin de recréer les caractéristiques naturelles de ces dernières et d’en retrouver les nombreux avantages. La MRC d’Acton héberge elle aussi son lot de participants. Dans le cadre du projet Bande riveraine pour la biodiversité dans la ZIPP Duncan-Cressey mené en 2014 par Félix Morin de la CDRN avec l’appui financier de la Fondation de la faune du Québec et du MAPAQ, 1625 mètres en bande riveraine furent aménagés dans cette optique chez différents agriculteurs. Avec un taux de survie chez les plants d’environ 95%, on peut dire que les plantations de 2014 furent couronnées de succès!

À ce projet, s’est ajouté le travail des élèves de la Polyvalente Robert-Ouimet d’Acton Vale dans le cadre de l’opération PAJE. Ils ont fabriqué des nichoirs à hirondelle bicolore et viennent de mettre en place ce réseau au printemps 2015. Les élèves se sont ainsi initiés aux enjeux environnementaux ainsi qu’aux différents métiers connexes.

Et ça continue…

Cette année, le projet Bande riveraine pour la biodiversité dans la ZIPP Duncan-Cressey phase II permettra d’aménager plus de 5000 mètres à travers la MRC en plus de rajouter un autre réseau de nichoirs.

À ce jour, il reste encore des fonds pour la réalisation de projets cet automne. C’est donc un dernier appel à tous pour le projet 2015 et il faut faire vite! Nous acceptons aussi les candidats pour la saison 2016. Il est à noter que chacun des agriculteurs voulant participer au projet n’aura que 200$ à débourser pour la totalité de la plantation et qu’une aide pour le choix des espèces adéquates lui sera fournie par la CDRN.

Participerez-vous en 2016?

Vous avez des questions ou le projet vous intéresse? Contactez-nous au 450-236-0323 ou par courriel à zipp.cdrn@riviere-noire.org

Assemblée générale de la CDRN!

La Corporation de développement de la rivière Noire tiendra son Assemblée générale annuelle

le mercredi 18 mars, 18 h 30, à la salle communautaire de Béthanie 

(située dans la MRC d’Acton).

Cette assemblée sera agrémentée par deux conférences à 19 h 45.

«La tortue des bois fait des siennes»

par le chargé de projet Gaston Côté

 «La connectivité écologique et le cerf de Virginie»

par la biologiste Andréanne Lussier.

Bienvenue à toutes et tous pour l’AGA et les conférences!

pour plus d’informations, svp joindre Colette au 450-548-2921

Protéger la biodiversité, un lot à la fois

En 2014, dans le cadre d’une campagne de sensibilisation et de protection des milieux humides initiée par la Corporation de développement de la rivière Noire (CDRN), 15 propriétaires de la MRC d’Acton se sont engagés à protéger 116 hectares de milieux humides sur leur terre forestière. Le projet a été financé par la Fondation de la faune du Québec (FFQ) et Habitat faunique Canada. Cette conservation volontaire n’implique pas que l’on doive cesser d’exploiter son boisé, elle suppose plutôt de prendre des mesures spéciales afin de ne pas détruire les précieuses fonctions écologiques du site, à commencer par ne pas drainer le site, d’aucune façon.

En effet, même si une loi provinciale protège tous les milieux humides au Québec, ces milieux disparaissent encore à une vitesse effarante et les impacts de leur disparition se font sentir à bien des niveaux :

  • assèchement des sols en général augmentant la pression sur les terres agricoles;
  • érosion amplifiée provoquant un ensablement des cours d’eau et une perte des superficies cultivables;
  • dégradation de la qualité de l’eau qui n’est plus filtrée par ces milieux humides disparus;
  • incapacité croissante des sols à retenir l’eau de pluie causant des inondations;
  • assèchement complet de certains cours d’eau en période d’étiage créant une pression sur la faune dont certaines espèces sont menacées d’extinction
  • perte des points d’eau pour les mammifères en été et perte d’habitat pour plusieurs poissons, amphibiens et reptiles.

© Photo Thibaut Larquey, photographe, MRC d’Acton 2014

Dans la MRC d’Acton, nous avons plus de 550 hectares de milieux humides en terres privées. Identifier un milieu humide n’est pas toujours une chose simple, mais les propriétaires ont souvent une bonne idée de leur emplacement. Plusieurs types de milieux humides existent. À titre d’exemple, les marais ont de l’eau en surface tout au long de l’année, ils sont donc plus faciles à identifier que les marécages arborescents, qui eux, sont des forêts inondées une partie de l’année seulement.

Milieu humide ou non?
Ce qui permet de déterminer s’il s’agit d’un milieu humide ou non, c’est la structure du sol (des échantillons doivent être prélevés et analysés sur place) et les végétaux (arbres, arbustes et herbacées) qui y poussent. Une méthode bien précise existe pour permettre aux biologistes de déterminer la nature, l’emplacement et la délimitation des milieux humides. Si vous avez des questions, nous sommes là pour vous aider : biologiste.cdrn@riviere-noire.org

L’équipe de la CDRN a eu beaucoup de plaisir à rencontrer les propriétaires possédant des milieux humides. Ces démarches nous ont permis de rencontrer des gens très intéressants, passionnés et fiers de la grande biodiversité qui se trouve sur leur lot. Nous souhaitons vivement que leur enthousiasme face à la protection de l’environnement devienne contagieux!

Merci à vous tous pour ce beau cadeau!

Andréane Lussier, biologiste CDRN
Tél.: 450-548-5510

C’est le temps de faire partie de la bande!

Il ne s’agit pas de la Bande à Bonnot comme le chante Jos Dassin ni de la Bande à Ovide (que vos enfants connaissent)! Nous vous proposons plutôt de donner un coup de main à la bande riveraine.

Cette bande de terre plus ou moins  étroite fait la transition entre la cour derrière votre maison ou le champ en culture et le cours d’eau le plus proche. Laissée souvent pour compte depuis de nombreuses années, on ne cesse de découvrir tous les rôles joués par la bande riveraine.

En mai 2013 avaient lieu les États généraux pour l’eau de la Yamaska.  Sensibilisée comme vous à l’importance d’actions pour améliorer la qualité de l’eau, la Corporation de développement de la rivière Noire (CDRN) a redoublé d’efforts afin que la situation change petit à petit. C’est dans cette optique que la CDRN a conçu le projet Les Alliés naturels de la Duncan-Cressey et obtenu  le financement auprès de la Fondation de la faune du Québec (FFQ) et du MAPAQ via son programme Prime-Vert pour la mise en œuvre ce projet structurant.

Lors de la phase I, les bandes riveraines des producteurs participants ont été caractérisées et un plan d’aménagement leur a été proposé. En général, les producteurs ont choisi de planter des arbustes. Ceux-ci permettront de solidifier le sol en le parsemant de leur riche réseau racinaire tout en favorisant une biodiversité bénéfique pour l’agriculture (oiseaux, mammifères, insectes pollinisateurs, etc.).

Encore mieux, les arbustes parvenus à maturité rafraîchiront l’eau. De fait, les expériences des dernières années ont même montré la valeur de tels aménagements pour le retour du poisson dans des endroits où il n’avait pas été observé depuis longtemps! Idéalement, des arbres devraient aussi être plantés. Il ne reste qu’à persuader les producteurs que la présence d’arbres sur leurs terres ne constitue pas forcément une nuisance pour leur machinerie et que les pertes de terres cultivables ne sont que marginales.

Ce premier groupe de producteurs  participants sera rencontré prochainement par Félix Morin, technicien en bio-écologie à la CDRN et chargé de projet pour la phase II du projet. Félix a pour mandat de présenter aux producteurs un aménagement convenant à leurs intérêts et aux caractéristiques du terrain (sol, pente, etc.). Par la suite,  M. Morin organisera la mise en œuvre des aménagements.

Au cours des travaux sur une branche de rivière ou ruisseau, l’entreprise concernée sera sollicitée pour donner un coup de main, soit en prêtant un VTT, un tracteur ou encore en mandatant un employé ou des membres de la famille pour prêter main-forte le temps de la plantation. Il est à noter que la CDRN a également établi un partenariat avec Patrick Couture, technicien à l’École secondaire Hyacinthe Delorme via le projet PAJE. Ce projet prépare des élèves à répondre aux demandes de services pour des actions environnementales. Ces jeunes peuvent répondre à une liste impressionnante de 14 activités telles l’échantillonnage d’eau, la plantation, la pose de paillis, la fabrication de fascines…et pourquoi pas l’installation de nichoirs dans ce milieu invitant ? Notons qu’une seule hirondelle mange 70 kg d’insectes par an. C’est ce qu’on appelle de vrais Alliés naturels pour la Duncan-Cressey!

Ce projet vous intéresse? Contactez-nous au 450-546-3697.

 

 

 

 

Ces gens qui plantaient des arbres…

Samedi matin, 24 mai 2014. Il est à peine 8 h 15, les bénévoles s’agitent encore pour placer les tables, étaler les feuillets d’information et mettre au point leur organisation que déjà les premiers résidents font la queue devant la caserne des pompiers pour la distribution annuelle des arbres à Roxton Falls. Depuis plusieurs années déjà, cette initiative de la Corporation de développement de la rivière Noire (CDRN) reçoit l’appui des deux municipalités, celle du Canton et celle du Village.

Cette année, grâce au Club 4H et au ministère des Ressources naturelles du Québec, les citoyens de Roxton Falls ont pu se procurer gratuitement plusieurs essences d’arbres : chêne à gros fruits, chêne rouge, bouleau, caryer cordiforme, cerisier tarif et épinette blanche. Pensons-y un peu : 1000 arbres de plus dans la région, ce n’est pas rien !  Dans la plupart des cas, les arbres orneront les cours et les parterres, mais une dizaine de personnes ont également choisi de protéger une bande riveraine, d’autres ont planté leurs arbres en bordure d’une route, dans un boisé ou une plantation, sur une terre en friche ou encore près d’un plan d’eau. Au total, plus de 70 familles ont reçu des arbres. Et Léandre Cusson continuera son œuvre de plantation le long de la piste cyclable la Campagnarde!

Planter des arbres reste une opération délicate. Il a été souvent question avec les citoyens et citoyennes de la protection des petits arbres. Filet et tubes de plastique qui s’enroule autour de la tige sont très importants pour les protéger des petits et grands mammifères!

L’activité n’a duré que quelques heures, mais elle a mobilisé de nombreux bénévoles. Un grand merci à : Conrad Daviau, conseiller municipal (Canton), Linda Daviau, Pierre Dagenais (Premiers répondants), Joceline Sanschagrin, Denis Hébert, François Provost, Denise Campillo, Monique Jacquet, Colette St-Hilaire (CDRN). Un merci particulier à Guy Cusson, inspecteur municipal (Village) qui a bien pris soin de nos arbres avant la distribution à la caserne.

Note : Les planteurs d’arbres ont généreusement donné 103$ pour l’entretien du Parc de la rivière Noire. Nous commencerons la corvée du printemps au parc jeudi le 5 juin à 15 :00, rue de la Rivière, coin St-Nicolas. Bienvenu avec gants et chasse-moustiques! Pour informations : 450-548-5510

Colette St-Hilaire, secrétaire
Laurise Dubé, présidente