Consultez le rapport de l’étude de la CDRN sur la densité de cerfs de Virginie!

En 2011, la CDRN a réalisé une étude portant sur la densité de cerfs en fonction de la déprédation observée sur le territoire du projet Forêt-faune ARC-EN-CIEL (cliquez ici pour voir la carte du territoire). Le travail sur le terrain pour évaluer la sévérité du brout sur la végétation fut réalisée par la CDRN en partenariat avec des étudiants de l’Université de Sherbrooke. Jumelé à un inventaire de cerfs de Virginie par caméras automatiques, la densité de cerfs sur ce territoire a pu être éstimée. L’analyse des résultats de l’inventaire photographique fut réalisé par Multifaune. Un gros merci à tous les membres du COGAFFA qui ont participé à ce projet de gestion intégrée du territoire!

Le rapport de cette étude intitulée  Détermination d’un indice de densité du Cerf de Virginie à partir de l’intensité de la déprédation  est maintenant disponible à tous ceux qui sont intéressés par la population de cerfs sur ce territoire et ses impacts sur nos boisés. Pour télécharger le rapport en version pdf, cliquez ici.

Bonne lecture!

L’engagement de la CDRN envers le développement durable

La CDRN est fière d’arborer le nouveau logo (ci-dessous) qui symbolise son engagement pour le développement durable. Cet engagement s’est concrétisé par la signature de la Charte du développement durable élaborée par la CRÉ Montérégie Est en 2008. Depuis lors, la CDRN fait partie des nombreux acteurs régionaux à l’avoir signé et à s’être engagé à la mettre en oeuvre. Tel qu’on peut le lire sur le site Internet de la CRÉ Montérégie Est, «Cette initiative a été réalisée dans l’objectif de doter la Montérégie Est d’un outil concret permettant une meilleure cohésion et une plus grande mobilisation régionale autour d’une vision unifiée du développement durable sur son territoire».


La Charte est disponible sur le site de la CRÉ Montérégie Est auquel vous pouvez accéder en cliquant ici.

Les élèves de l’École des Moissons travaillent en bande… riveraine!


L’expérimentation d’une plantation en bande riveraine a été réalisée grâce aux précieux coups de pelle donnés par une trentaine d’élèves de l’école primaire de St-Théodore. Accompagnés de plusieurs parents, ils ont plantés 20 espèces de vivaces, arbustes et arbres entre le sentier équestre et la Branche #3 du cours d’eau Leclerc, à partir du 5e rang à St-Théodore-d’Acton.

Cette activité s’est tenue en mai dernier lors de la première édition de la Journée de l’EAU à St-Théodore-d’Acton. Cette journée, organisée par la Corporation de développement de la rivière Noire (CDRN) et le Comité Duncan-Cressey (CDC), s’inscrivait dans le cadre du projet de bassin versant en milieu agricole ZIPP Duncan-Cressey, en marche depuis deux ans déjà.

 La CDRN et le CDC tiennent à féliciter tout le personnel ainsi que les élèves de l’École des Moissons pour leur participation aux différents ateliers éducatifs proposés par la corporation. Et que dire de leur implication exemplaire tout au long de la plantation des 300 mètres carrés de bande riveraine. Chapeau à  notre relève!

Nous remercions de tout cœur nos partenaires et commanditaires  qui ont rendu possible la tenue de cet évènement: Amélie Fontaine, Boisé 4 saisons, Clovis Gauthier & fils Inc., Coop St-André d’Acton, École des Moissons ainsi que la Ferme Claude & Richard Gauthier S.E.N.C.

 Vous pouvez découvrir cette réalisation sur place et suivre l’évolution de cette bande expérimentale végétalisée. Les cavaliers en profitent déjà!

Kathleen Labbé, chargée de projet

Corporation de développement de la rivière Noire

Un levier économique pour Le Gîte Porcin de Saint-Nazaire

    La mécanisation offre la possibilité aux entreprises agricoles d’être de plus en plus efficaces. Encore faut-il qu’elles demeurent rentables. Les fermes peuvent alors assumer seules le coût d’équipements neufs ou usagés, faire des travaux à forfait et ainsi les rentabiliser, ou encore les mettre en commun et partager les coûts. Aujourd’hui, un total de 11 entreprises, réparties dans quatre municipalités, ont choisi cette dernière option dans la région de Saint-Nazaire-d’Acton. Il est également possible que de nouveaux membres ou d’autres branches s’ajoutent.

    En production porcine depuis 30 ans, Michel et David Giguère de la ferme Le Gîte Porcin de Saint-Nazaire, s’impliquent activement dans leur milieu. Ils connaissent bien la réalité économique de l’élevage de porcs, qui n’est pas rose depuis quelques années. Comme ils le mentionnent, les producteurs veulent de l’agrément, mais tout coûte de plus en plus cher et en fin de compte, ils ont moins de revenus. La famille Giguère n’envisageait pas de «s’acheter de l’ouvrage» en se procurant de la machinerie pour ensuite la rentabiliser à forfait.

C’est à la fin octobre 2006 que la Coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA) Duncan a vu le jour. Alors que le soya était prêt à être récolté chez les Giguère, les conditions d’automne étaient à la pluie et le battage à forfait prenait du retard, faute de temps. Un voisin aux prises avec les mêmes problèmes a eu l’idée de fonder une CUMA. Ce genre de coopérative est bien populaire en Europe. Un sentiment d’urgence a fait en sorte qu’une poignée de producteurs se sont réunis et ont opté pour l’achat d’une batteuse, avant même la mise sur pied de la CUMA.

Plus de 70 CUMA sont actives au Québec. La coopérative est particulièrement efficace pour les petites et moyennes entreprises et agit comme levier économique. Puisque les équipements deviennent la propriété de la CUMA, l’entreprise n’a pas à supporter l’emprunt de la machinerie qu’elle utilise. Ceci permet de réduire les coûts de production et la capitalisation en machinerie. La CUMA assure donc la croissance des entreprises sociétaires tout en diminuant le risque économique.

Aux dires de la famille Giguère, le facteur humain devient la principale problématique au bon fonctionnement de la CUMA. Il est primordial que les gens d’une même branche soient conciliants pour éviter des conflits potentiels, surtout en cas de bris ou lorsque le temps presse et que Dame nature s’en mêle.

Malgré tout, Michel et David Giguère retirent beaucoup d’agrément avec les autres membres de la CUMA Duncan. En plus de se partager l’utilisation et les frais entre eux, ils en profitent pour s’entraider lorsqu’un bris ou un problème survient. Chacun tire une expérience enrichissante de ce qui est arrivé.

Kathleen Labbé, chargée de projet
Corporation de développement de la rivière Noire

Ferme Thivierge et Frères travaille pour l’environnement!

Éleveurs de bovins de boucherie et de poulets à griller, Martial Thivierge et Véronique Samson ont décidé de poser des gestes concrets pour protéger l’environnement.

Propriétaire de la ferme paternelle depuis 2007, M. Thivierge a introduit le semis direct du soya en 2008. Seulement 25% des superficies qu’il cultive sont labourées chaque année.  Une bande riveraine minimale est également conservée sur l’ensemble des 160 hectares exploités.

Une autre manière simple et peu coûteuse de protéger  les  berges  est  de restreindre l’accès des animaux aux cours d’eau. C’est ce qu’a fait la famille Thivierge l’automne dernier. De plus, les fumiers sont stockés sur une plate-forme avec toiture.

Pour Véronique et Martial, il est très important de léguer quelque chose de sain à leurs enfants.

Félicitations à la famille Thivierge de poser ces petits gestes qui rapportent gros!

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Kathleen Labbé, chargée de projet
Corporation de développement de la rivière Noire

Faire une différence

    Les agriculteurs de la région d’Acton passent à l’action et font une différence pour protéger l’environnement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Jean- Noël Dubosson, de Saint-Théodore-d’Acton, a décidé, l’été dernier, de limiter l’accès de ses animaux aux cours d’eau.

    Conscient de l’érosion des berges occasionnée par le piétinement des taures dans le ruisseau Leclerc, M. Dubosson a fait appel au programme Prime-Vert du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour supporter ce type d’aménagement.

Généralement, une clôture suffit afin d’empêcher les animaux de piétiner et de s’abreuver aux cours d’eau. Dans le cas du ruisseau Leclerc, qui passe derrière la demeure des Dubosson, les fortes crues et les inondations du printemps auraient pu emporter

ce genre d’installation. L’enrochement des berges a alors été recommandé par Gaétan Bonneau, agronome au MAPAQ. De cette façon, les rives sont protégées et les animaux n’y descendent pas.

Un petit rappel aux producteurs concernés : la date limite pour déposer une demande d’aide financière associée au retrait des animaux des cours d’eau au MAPAQ est le 31 mars 2011.

 

 

Chapeau à la famille Dubosson de protéger «son bout» du ruisseau Leclerc!

Kathleen Labbé, chargée de projet
Corporation de développement de la rivière Noire

Le semis direct à forfait: Une option gagnante, du semis à la récolte!

À l’ère où l’agriculture ne se pratique plus au détriment de l’environnement, plusieurs producteurs agricoles envisagent de se tourner vers le semis direct. Cette pratique consiste à semer directement dans les résidus de la culture de l’année précédente, sans travail du sol. Selon certains, une augmentation des rendements s’observe au bout de quatre ou cinq ans. Pour d’autres, c’est la catastrophe assurée.

    Tous ceux qui réussissent en semis direct s’entendent pour dire qu’il s’agit d’un système en soi à maîtriser. Pour Stéphane Gauthier, producteur d’œufs de consommation et de grandes cultures à la Ferme Clovis Gauthier et Fils de Saint- Théodore-d’Acton, tout a débuté en 1992.

    Le semis direct s’est avéré une solution pour les parcelles de sol léger à faible rendement, soit une dizaine d’hectares avec beaucoup de roches. Toutefois, cette pratique en sol lourd s’est soldée par un échec.

    Ce n’est qu’en 2006, par des essais aux champs, que la famille Gauthier a découvert un élément primordial : le secret réside dans la gestion des résidus de cultures! En sol argileux, le passage du chasse-débris 3 ou 4 jours avant le semis a permis de réchauffer le sol et d’obtenir des rendements en semis direct similaires à ceux obtenus en travail conventionnel.

    Autre élément crucial à considérer lors de la transition des pratiques conventionnelles au semis direct: s’assurer du bon égouttement de l’eau de surface. C’est pourquoi, en 2007, les membres de l’entreprise ont débuté le remodelage de leurs champs avec des équipements de haute technologie par GPS.

    Au fil des ans, les précieux conseils de sommités dans le domaine du semis direct ainsi que la panoplie d’essais effectués sur leurs 450 ha ont permis à la famille Gauthier de développer une expertise. Aujourd’hui, ils ont décidé de faire profiter des nombreux avantages de cette pratique à leurs voisins intrigués. Du semis à la récolte, tout est pris en compte.

    En 2010, c’est un total de 1 300 ha de terres arables de la région qui ont profité des bienfaits du service clé en main offert par Dominique et Mathieu Gauthier. Deux à trois passages de moins qu’en conventionnel, cela fait toute la différence dans les champs, comme dans les poches!

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Kathleen Labbé, chargée de projet
Corporation de développement de la rivière Noire